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 Bestiaire

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SuperSaumon
Tarte à la Framboise
SuperSaumon


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MessageSujet: Bestiaire   Bestiaire EmptyMar 22 Mai - 10:20

En raison des bouleversements reproductifs du Deuxième Age, la biologie en Petipetonie est une science infiniment compliquée, et ses experts passent généralement plus de temps à débattre de la définition d'une espèce qu'à en étudier la physiologie. Certaines sont cependant plus constantes que d'autres, et le Cercle Scientifique Royal, nommé par le monarque, édite régulièrement un Bestiaire Petipeton, dont un extrait se trouve ci-dessous.

La distinction entre espèces civilisées et non-civilisées date de l'an IV-120 (120e année du Quatrième Age). Lorsque le Grand Conseil des Apprentis d'Aipié décida de former une réelle civilisation, il était nécessaire de définir les critères qui permettraient l'admission ou non d'un animal dans la future société petipetone. Il fut décidé que pourrait être considéré comme citoyen petipeton, tout individu capable d'exprimer son avis de manière intelligible par au moins 1% de la population. Même si le Petipeton est la langue officielle du royaume, chaque autre langage (parlé, écrit, dansé ou autre...) partagé par au moins 1% des citoyens (selon le recensement annuel) a le droit d'élire un représentant à la Commission d'Attribution des Avis de Citoyenneté.

Ce système est régulièrement critiqué pour son ambiguïté. Il arrive que des ressortissants d'espèces dites "non-civilisées" parviennent tout-de-même à maîtriser un langage reconnu (cela arrive parfois pour les hybrides) et prennent la défense de leur peuple, dont ils prétendent comprendre les aspirations. Certains intellectuels ont par ailleurs dénoncé l'absurdité de ce plancher à 1%, faisant remarquer que certaines espèces au langage évolué sont, par elles-mêmes, en nombre suffisant pour constituer 1% de la population, si on acceptait de leur donner le statut de citoyens. À l'inverse, il y existe des minorités au taux de reproduction peu élevé, qui craignent de perdre leur reconnaissance, tandis que leur démographie se rapproche dangereusement des 1%. L'apprentissage de plusieurs langues est donc parfois un enjeu crucial pour les Petipetons, mais toutes les espèces n'en sont pas forcément capables, que ce soit pour des raisons physionomiques ou intellectuelles.

D'autre part, le traitement réservé aux non-civilisés, considérés comme des biens matériels, fait éternellement débat. Une révision de ce statut, avec la garantie de droits fondamentaux, est souvent exigée par des groupes de pression parfois très influents, tels que le Front de Libération des Moutons, qui critique l'état d'"esclavage" imposé à l'ensemble de cette espèce. Le cas de la progéniture, propriété des parents tant qu'elle n'a pas passé devant la Commission, a également fait couler beaucoup d'encre.


Ce bestiaire est ici à titre indicatif et sera complété au fur et à mesure. Vous pouvez jouer chacune de ces espèces (y compris les non-civilisées, à condition que votre personnage ait appris le Petipeton), ou en inventer une vous-même.
Concernant les espèces civilisées, les "compétences de prédilection" sont juste là pour enrichir la description et donner des idées sur comment associer des compétences à son personnage, elles ne sont absolument pas obligatoires. De même, les "réputations" correspondent aux préjugés qu'on leur attribue généralement, mais ne constituent pas des défauts à prendre forcément.


Dernière édition par SuperSaumon le Dim 22 Juil - 16:07, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Bestiaire   Bestiaire EmptySam 26 Mai - 20:07

Espèces civilisées


Alien
Le peuple Alien a pendant très longtemps été décrié par les autres espèces, notamment en raison de son mode de développement. En effet, la phase larvaire doit impérativement se dérouler au sein d'un hôte de race différente, et conduisait autrefois immanquablement à la mort de celui-ci. Cet état de fait perdura jusqu'à l'intervention du célèbre chirurgien Fred Ator, qui tomba follement amoureux d'une jeune et jolie Alienne, et entreprit de redorer le blason de sa belle-famille. Aujourd'hui, l'extraction médicalement assistée des larves mâtures est pratiquement indolore et sans risque pour la santé des hôtes, qui sont par ailleurs tous volontaires et largement rétribués pour leurs services. Leur ADN particulier fait d'eux des donneurs universels de tissus pour l'espèce de leur hôte, grâce à une hybridation partielle au cours de leur croissance. Leurs services sont donc appréciés par les établissements médicaux, de même que dans l'industrie, friande de leur sang corrosif. La grande dévotion de certains des leurs, ainsi que l'image de "martyrs incompris" véhiculée par la campagne de Fred Ator, suffisent à expliquer leur grande popularité actuelle.
Compétences de prédilection : Connaissances (Industrie lourde), Arme naturelle (Dard : transperçant), Sécrétion (Acide), Médecine (Chirurgie)
Réputation : Maladroit

Barbapapa
Les Barbapapas sont dotés d'une anatomie hors du commun : peau extrêmement extensible, réseau de muscles complexe, organes internes mobiles, et surtout une absence de squelette, remplacé par de nombreuses poches de liquide assurant la rigidité de leur corps. Toutes ces caractéristiques leur procure la capacité de déformer dramatiquement leur physique. Capable de changer ainsi d'apparence, d'atteindre des endroits inaccessibles, de se faire passer pour autres, ils sont assez peu appréciés des autres races, qui les considèrent avec méfiance. Néanmoins, cela ne les empêche pas de faire appel à leur services lorsqu'ils en ont besoin.
Compétences de prédilection : Métamorphose, Déguisement, Souplesse
Réputation : Imprudent

Canul
"L'Homme est le meilleur ami du Chien", dit l'adage. Ceci ne fut jamais si vrai que durant le Deuxième Age, lorsque des canidés libertins s'essayèrent à assouvir un de leurs grands fantasmes : s'accoupler avec leur animal de compagnie. De leurs ébats naquirent une race hybride, les Canuls. Nettement plus intelligents que les Humains, mais reniés par leurs autres parents, ils durent se débrouiller par eux-mêmes et développer leur propre culture. Vivant en marge de la société petipetone naissante, appréciés comme main d’œuvre mais peu considérés par les premiers citoyens, ils furent finalement réhabilités grâce aux efforts de leurs cousins canins, soucieux de réparer l'injustice commise par leurs ancêtres communs, et reçurent à leur tour le statut d'espèce civilisée. Ils sont généralement peu raillés pour leurs origines humaines, qui leur valent plutôt un genre de compassion paternaliste. Leur grande capacité d'apprentissage leur permet de s'intégrer à tous les milieux, professionnels comme sociaux.
Compétences de prédilection : Artisanat, Sens aiguisé (Odorat), Chasse
Réputation : Loyauté aveugle

Centaure
Les Centaures sont parfois présentés comme une sous-espèce de Millaures, avec qui ils partagent une apparence hybride entre l'Homme et le Cheval. Elle est cependant inversée chez les Centaures, et le lien de parenté n'a encore pas été démontré à ce jour. L'avis est partagé au sein de l'espèce (ou des espèces) elle-même : certains se considèrent comme de lointains cousins et sont très solidaires face aux moqueries qui les accablent, d'autres ont à l'inverse horreur d'être confondus. Les Centaures jouissent tout-de-même d'un peu plus de respect, rapport à leur silhouette élégante, leur pelage luisant, et surtout à la valeur argumentative percutante de leurs ruades. Ils sont également moins impliqués dans les affaires du Royaume et préfèrent vivre entre eux.
(Voir aussi Millaure)
Compétences de prédilection : Arme naturelle (Sabot : contondant), Mulet, Course
Réputation : Asocial

Côte d'émail
Jusqu'au XIIIème siècle du IVème Age, une théorie très répandue affirmait que les Petipetons n'utilisaient qu'à peine 10% de leurs capacités cérébrales (encore moins pour certains, mais c'est une autre histoire). Les travaux du professeur Anne Assion furent donc à l'origine de l'une des plus grande révolution scientifique de notre ère, lorsque cette osteopsychochirurgienne de renom parvint à démontrer que ce n'était pas dans le cerveau, mais dans la 3ème côte droite, que résidait une puissance psychique insoupçonnée. Par une opération extrêmement délicate, le prof Anne Assion réussit à extraire ce fameux os, chez différentes espèces, et à le maintenir en vie suffisamment longtemps pour lui permettre d'exprimer son plein potentiel. Elle découvrit ainsi que les Côtes avaient une incroyable capacité d'apprentissage, qui acquirent bientôt une véritable identité indépendante. Toutefois, bien que leurs pouvoirs soient potentiellement gigantesques, en pratique elles ne peuvent en faire la démonstration, car l'essentiel de leurs dons sont constamment mobilisés par les fonctions triviales dont elles n'avaient autrefois pas à s'occuper (les échanges gazeux, le renouvellement de leurs tissus, les apports nutritionnels...) ; sans parler de l'effort nécessaire pour se déplacer ou pour faire vibrer l'air devant elles, afin de communiquer oralement. Si elles font généralement léviter autour d'elles des vêtements, comme pour habiller un corps invisible, ce n'est pas uniquement par coquetterie ou par nostalgie de leur vie précédente : également sensibles à la God Ass, elles sont obligées de "porter" une chaussette, et préfèrent par conséquent opter pour le costume intégral. La libération de nouvelles Côtes d'émail est très contrôlée, mais sous réserve de présenter un dossier irréprochable, une Côte mâture peut demander à visiter la morgue, afin de choisir le cadavre (frais du matin, nécessairement) d'où sera prélevée sa petite protégée.
Compétences de prédilection : Vol, Illusion (Sonore), Prodige
Réputation : Indifférent

Cureuil
Les Cureuils sont parvenus à appliquer, à l'échelle d'une espèce et sur plusieurs siècles, le théorème selon lequel c'est la première impression qui compte. Autrefois pas plus hauts que 20cm, ces rongeurs ont su jouer de leur apparence mignonne et fragile pour s'attirer la bienveillance des autres races. Mais discrètement, sans que quiconque ne s'en aperçoive, ils se sont mis à évoluer via un eugénisme sévère, devenant à chaque génération un peu plus grands, un peu plus puissants, un peu plus dangereux. Ces changements se sont faits si progressivement que nul n'y prêta attention et que, bien qu'ayant gagné un bon mètre et demi, le Cureuil est toujours dans l'inconscient populaire la même craquante bestiole, douce et inoffensive. Qui pourrait se méfier de cette reluisante fourrure rousse, même si elle camoufle désormais le corps musclé et agile du parfait prédateur ? Qui prendrait au sérieux ces charmantes petites griffes ou ces adorables quenottes, fussent-elles aiguisées comme des rasoirs ? Passés maîtres dans l'art de la séduction, les Cureuils se sont même débrouillés pour obtenir une apparence vaguement humanoïde, très en vogue ces dernières décennies. Pour autant, il ne faut pas croire qu'ils soient particulièrement malfaisants. Ils ont simplement décidé de prendre en main l'avenir de leur espèce, et compte bien profiter leur meilleur atout aussi longtemps que possible.
Compétences de prédilection : Charme, Manipulation, Éloquence, Arme naturelle (Griffes : transperçant, Crocs : tranchant)
Réputation : Coquetterie

Diplo d'Hocus Pocus
Le Diplo d'Hocus Pocus est un reptile herbivore au cou allongé, dont l'espèce se serait stabilisée, d'après les dires, avant même les premières vacances divines. Ils auraient ainsi échappé aux remaniement génétiques du Deuxième Âge, notamment en raison de leur taille démesurée (de 6 à 11m de long). Celle-ci justifie également leur mode de vie isolé, à l'écart des villes, bien qu'ils apprécient généralement d'accueillir les visiteurs. Leur volume cérébral relativement faible et la lenteur dont ils font souvent preuve (en partie due au temps de parcours des influx nerveux d'un bout à l'autre de leur anatomie) leur ont parfois valu de passer pour des simples d'esprit, mais ils sont aussi souvent, à l'inverse, considérés comme des sages. En effet, ne pouvant réfléchir à trop de choses à la fois, ils seraient ainsi épargnés par les soucis quotidiens et les questions existentielles de tout un chacun, et pourraient accéder à des sphères spirituelles habituellement hors de portée des simples mortels. Cela leur permet par exemple de réaliser ce que certains appellent, par faute de pouvoir l'expliquer rationnellement, des "prodiges". Les Diplos, eux, expliquent simplement qu'ils se contentent de laisser libre cours à leurs instincts, de ressentir et de sonder les champs du possible, sans chercher à comprendre les réalités physiques sous-jacentes. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls capables de tels phénomènes : des ressortissants d'autres espèces les consultent pour s'initier auprès d'eux à cette philosophie ; sans parler des Côtes d'Email, qui ne saurait survivre sans user continuellement de ce genre de "prodiges".
Compétences de prédilection : Prodige, Sixième sens, Attirer l'attention
Réputation : Trop grand

Dragon
Les Dragons ont développé des apparences très variées, bien que leur organisation interne et leur aspect général gardent des similitudes : un corps allongé, quatre pattes griffues, une paire d'ailes, une queue puissante et une gueule armée de crocs épais. Pour le reste, on distingue classiquement quelques grandes familles : Dragons à plumes (dont les serres et le bec rappellent ceux des rapaces), à poils (mâchoire, pattes et queue de félin, les ailes ressemblant pour leur part à celles des chauve-souris), à chitine (yeux à facettes, antennes et mandibules, ailes membraneuses, pattes effilées et parfois queue de scorpion), ou à écailles, ces derniers étant encore subdivisés entre « terrestres » et « amphibies », selon qu'ils s'apparentent plus à des reptiles ou à des poissons. Cette classification, bien que pratique pour les distinguer, n'a pas de grande pertinence génétique ; certains individus présentent des aspects moins communs, voire mélangés. Bien qu'ils aient beaucoup exagéré leur capacité à cracher du feu, ils ont effectivement une affinité naturelle avec un ou plusieurs éléments. De nombreuses légendes existent sur les Dragons, les dépeignant comme des monstres colossaux et sanguinaires, gardant des trésors fabuleux et des princesses ravissantes. Toutes ont été écrites par les Dragons eux-mêmes. Et toutes sont fausses. Tout d'abord, leur taille réelle est bien moins impressionnante que ne le prétendent les histoires, 2m de long tout au plus. En fait de trésors, ils gardaient un vague bric-à-brac de pacotilles récupérées de-ci de-là, souvent jetées par leur précédent propriétaire, et qui prenaient patiemment la poussière, l'humidité, la rouille et les vers. Quant aux jeunes filles de sang royal... quand bien même ils parvenaient à en kidnapper une pas trop moche, de noble lignée qui plus est, le manque de lumière, d'air frais, d'activité sportive ou de distraction en général ne tardait pas à ternir leur beauté, à les rendre obèses et déprimées. Mais les Dragons entretinrent le mythe sans relâche, persuadés d'inspirer la crainte et d'éveiller la convoitise à travers tout le continent : par peur de perdre la face devant leurs congénères, ils ne cessaient tous de prétendre avoir occis moult preux chevaliers venus ravir leur butin. En réalité, les Petipetons avaient bien d'autres préoccupations en tête que celle d'aller s'encrasser dans des contrées paumées, où était censée se cacher une tanière à la localisation plus qu'approximative, pour se battre contre une créature névrosée supposément invincible, dans l'espoir de trouver (et de pouvoir ramener !) au moins assez d'or pour rembourser les frais du voyage, ainsi qu'une éventuelle donzelle d'espèce inconnue probablement à moitié folle après tant d'année d'enfermement. À peine ces histoires étaient-elles bonnes à endormir les enfants le soir venu. Comme souvent, les plus jeunes générations apportèrent un vent de modernité. Lassés de vivre reclus - et surtout, parait-il, de ne pouvoir côtoyer que rarement des camarades de l'autre sexe - ils commencèrent à rejoindre la civilisation. Ils gardent cependant un besoin instinctif d'accumuler les choses, surtout quand elles ne leur sont d'aucune utilité.
Compétences de prédilection : Prodige (Affinité élémentaire), Prodige (Télépathie), Vol, Arme naturelle
Réputation : Cupide

Eunin
L'Eunin est un humanoïde arboricole parfaitement adapté à son habitat. Costaud et trapu, sa petite taille est un atout formidable pour se dissimuler parmi la végétation dense, d'où il surgit par surprise pour capturer les intrus. Il est également doté d'une pilosité très dense, servant à la fois de camouflage et de protection contre la rigueur de l'hiver. Le travail du bois est leur spécialité et les haches d'Eunin sont réputées pour leur tranchant si fin qu'il pourrait couper un cheveu en deux dans le sens de la longueur. Vivant en osmose avec la nature, ils accordent une importance sans borne à la préservation de toute forme de vie et sont strictement végétariens, ce qui ne les rend pas moins redoutables lorsqu'un étranger les menace, eux ou leur forêt. Bien que la plupart vivent en plein cœur de la forêt Citale, certains d'entre eux ont préféré s'installer en lisière, où ils cultivent les champs de houblons qui ont fait leur réputation de meilleurs brasseurs de Petipetonie. Chacun des chênes abattus pour fabriquer leurs tonneaux est le résultat d'une sélection extrêmement savante, assurant la qualité inimitable des arômes de leurs bières. Depuis toujours, ils entretiennent des liens très forts avec le peuple Zelf, pour qui ils fabriquent arcs et meubles, en échange de métaux pour leurs haches.
Compétences de prédilection : Artisanat (Menuiserie), Cuisine (Brasserie), Connaissances (Zoologie, Botanique), Camouflage
Réputation : Méfiant

F'œuf-au-lait
Cette espèce se situe à l'interface entre les Mammifères et les Amphibiens. Bien que la femelle n'allaite pas à proprement parler ses petits, la matrice de ses œufs est composée essentiellement d'un liquide lacté riche en protéines. Après la ponte, elle les remue doucement jusqu'à ce que leur contenu se transforme en beurre, qui nourrira le nouveau-né jusqu'à la fin de son développement. La taille adulte du F'œuf-au-lait est très variable, certains spécimens atteignent presque 3m de haut quand d'autres ne dépassent jamais 40cm. Capable de bipédie mais plus à l'aise à quatre pattes, ses membres postérieurs puissants lui permettent de faire des bonds impressionnants. Bien que sensible aux fortes chaleurs, sa fourrure blanche légère mais dense suffit à conserver sur toute la surface de sa peau un micro-climat humide. Sa langue, trois fois plus longue que le reste de son corps, est extrêmement agile et lui sert bien plus à manipuler les objets que ses pattes avant. Enfin, le F'œuf-au-lait n'est équipé d'aucun système respiratoire complexe, les échanges gazeux se faisant uniquement à travers sa peau.
Compétences de prédilection : Bond, Arme naturelle (Langue : souple - distance), Grande portée
Réputation : Collant

Gobe-lin
Du haut de leur 1m20, ces charmants humanoïdes sont sans aucun doute l'une des espèces les plus appréciées en Petipetonie. Optimistes, toujours de bonne humeur et très joueurs, ils sont sans conteste les compagnons idéals. Rigoureusement pacifistes, ils préfèrent étouffer les conflits par le dialogue, mais n'hésitent cependant pas à s'interposer pour une cause qui leur semble juste, s'ils ne voient pas d'autre alternative. Ils offrent volontiers leurs services à ceux dans le besoin et n'hésitent pas à sacrifier de leur personne pour le bien de la communauté. Par-dessus tout, ils font preuve d'une grande tolérance et s'efforcent de ne pas céder aux préjugés, conscients que leur point de vue n'est pas largement partagé. Par exemple, bien qu'ils soient végétariens (d'où leur nom et leur jolie teinte verdâtre), jamais ils n'oseraient s'offusquer si l'un des leurs se faisait boulotter, tant qu'il s'agirait de satisfaire le besoin naturel d'alimentation d'un carnivore. Bien entendu, même si peu osent l'admettre, tout le monde abuse de leur gentillesse et de leur serviabilité, de façon plus ou moins consciente et ostensible. À fréquenter régulièrement les Gobe-lins, on finit généralement par se dire que leur indéfectible bonté est avant tout une maladie qui leur nuit plus qu'autre chose. À tel point que quelques hurluberlus osent prétendre que tout cela ne peut-être qu'une supercherie vicieuse, un masque d'une habileté sans précédent, destiné à cacher un plan machiavélique invraisemblable.
Compétences de prédilection : Diplomatie, Dressage, Charmer, Éloquence, Psychologie
Réputation : Pacifiste

Halluci-renne
On connaît peu de grands mammifères dont les méthodes de camouflages ne consistent pas essentiellement à porter une toison de la bonne couleur. L'Halluci-renne fait exception à la règle, puisque son pelage d'un noir de jais ne lui apporte aucun avantage pour se dissimuler, d'autant moins qu'il est diurne. En revanche, ses bois ont la particularité d'être recouvert d'une couche de cellules photo-luminescentes, qui lui permettent de projeter une image holographique en trois dimensions tout autour de lui. Plus il possède de ramifications, plus il accède à un degré de détails élevé, et plus il peut étendre la portée de ses illusions. Leur vue et leur mémoire sont toutes deux très développées, afin d'enregistrer rapidement leur environnement, pour y fondre d'autant mieux leurs projections. Le plus connu d'entre eux est sûrement la femelle surnommée Halluci Néma, une conteuse à l'imagination sans limite, qui faisait vivre ses histoires grâce à de magnifiques images animées.
Compétences de prédilection : Illusion (Visuelle), Sens aiguisé (Vue), Mémoire d'éléphant
Réputation : Suspect

Kirby
Voilà un exemple impressionnant de ce dont la nature est capable, dès lors qu'on laisse libre cours à toutes ses extravagances. L'exceptionnalité du Kirby tient dans son volume pulmonaire, qui constitue pas moins de 95% de son corps entier. De taille modeste (1m10 à 1m20 tout gonflé), court sur pattes, couvert d'un magnifique pelage rose bonbon, son anatomie est par ailleurs optimale : une silhouette rondelette, maximisant le rapport volume/surface, une peau très élastique pour accompagner les mouvements respiratoires, ainsi qu'une bouche démesurée, grâce à laquelle il peut créer devant lui de puissants courants d'air. Dès le plus jeune âge, les petits Kirbys rivalisent dans des concours de souffle, consistant par exemple à recracher un noyau de mamaye le plus loin possible. Les chanteurs ou joueurs de flûte de cette espèce sont très recherchés : les plus fameux peuvent tenir des concerts de 2h sans reprendre leur souffle une seule fois. Avec de l’entraînement, certains parviennent même à aspirer tant d'air qu'ils s'allègent suffisamment pour s'élever au dessus du sol.
Compétences de prédilection : Lancer des trucs, Art (Chant, Musique), Hurler, Vol
Réputation : Gonflé

Lapin-garou
Le lapin-garou possède un des systèmes de défense les plus sophistiqués de ce monde. Bien qu'en temps normal il ait l'apparence inoffensive d'un mignon petit rongeur aux grandes oreilles, dès lors qu'il se sent agressé, son système immunitaire déclenche une cascade hormonale aux effets spectaculaires. En quelques secondes, toutes les cellules de son corps se multiplient de façon phénoménale, pour former une musculature puissante, un cuir épais et crocs et griffes acérés. Sous cette forme, leur taille dépasse allègrement les 2m (certains prétendent même qu'en Vanupie, les plus beaux spécimens atteignent 3m). Cette métamorphose, évidemment très énergivore, s'estompe rapidement par mort cellulaire programmée, et exige des Lapin-garous un régime alimentaire copieux. Ils sont un des rares peuples à avoir refusé de rejoindre le Royaume, ne voulant pas se soustraire au mal "nécessaire" imposé par les dieux afin, selon eux, de sélectionner les seuls individus dignes de survivre. Certains d'entre eux ont néanmoins choisi de quitter la dure vie Vanupiaise pour rejoindre la Petipetonie, devenant ainsi parias auprès de leur peuple d'origine.
Compétences de prédilection : Métamorphose, Arme naturelle (Griffes : transperçant, Crocs : tranchant), Armure naturelle
Réputation : Provocateur

Millaure
La tête du Millaure rappelle celle d'un Cheval et son corps, malgré une peau rouge sombre et une pilosité plus uniforme, démontre une ressemblance troublante avec l'Homme. Cette apparente parenté a toujours valu à l'espèce de nombreuses brimades, bien que leur intellect soit incomparablement supérieur. En réaction à ce préjugé, ils ont la réputation d'être extrêmement exigeants avec eux-mêmes et de viser l'excellence dans tous les domaines qu'ils entreprennent d'exercer, aussi bien physiques qu'intellectuels. On trouve ainsi très souvent des Millaures aux postes clés des entreprises Petipetones, à la tête des comités artistiques, siégeant dans les assemblées politiques ou sur les podiums des événements sportifs.
(Voir aussi Centaure)
Compétences de prédilection : Connaissance, Nage, Escalade, Course, Art, Éloquence
Réputation : Hautain

Mogouaille
Les Mogouailles sont de petits marsupiaux d'une vingtaine de centimètres, aux yeux larges et à la pilosité prononcée. Ils sont connus pour leur voix cristalline et leur forte sensibilité à la lumière du Soleil. À haute dose, elle provoque chez eux des cancers de la peau dits "instantanés" (bien qu'ils se développent en réalité après plusieurs heures d'exposition) extrêmement douloureux, voire létaux s'ils ne sont pas traités rapidement. On ne compte plus le nombre de femmes de chambre ou d'aubergistes étourdis qui, pour avoir ouvert les rideaux un peu tôt, se sont vus trainés en justice pour mise en danger de mort involontaire. Les Mogouailles sont excessivement prudents sur ce point, vivant essentiellement de nuit et ne sortant le jour que munis de lunettes noires et de vêtements épais. Certains préfèrent se badigeonner de plusieurs couches d'Ecrin total ®, une crème opaque à base de plomb, conçue spécialement pour eux, mais dont les effets secondaires éventuels sont sujets à débat. Leur mode de reproduction par scission binaire requiert au préalable une hydratation intense, et donne naissance à un nouvel individu entièrement formé au bout de quelques heures seulement. Mais le trait le plus marquant chez cette espèce est un genre d'allergie alimentaire, la gremlinite, ne se déclenchant que lorsqu'ils se nourrissent après minuit (et jusqu'à 6h du matin). Elle leur donne une apparence maladive (corps décharné, perte des poils, peau verdâtre, furoncles...) et surtout une confusion psychologique dont résulte souvent un comportement agressif sadique névrosé, proche de la folie. Cette affection, sans réel danger pour l'individu lui-même, est réversible après deux jours de traitement, mais entraîne parfois une dépendance.
Compétences de prédilection : Métamorphose, Art (Chant), Charmer, Sens aiguisé (Vue)
Réputation : Maudit

Myschiffon
Les Myschiffons sont des genres d'araignées aux cheveux et aux poils très colorés qui possèdent de petits crocs aux couleurs tout aussi flashy. Ils sont pourvus de deux jambes, de quatre yeux noirs et d'un nombre de bras variant entre quatre et six. Entre leur taille assez petite qui oscille entre les 1m10 et le 1m40 et leurs nombreux membres leur procurant une assez grande agilité, ils se sentent particulièrement à l'aise dans les zones en hauteur, descendant parfois de leur perchoir la tête en bas afin d'y voir ce qui s'y passe ou pour saluer un Petitpetonien de passage. Leur nom ne vient cependant pas de leur tempérament affable ou curieux dont ils font souvent preuve, mais provient de la curiosité biologique que sont leurs sortes de mains palmée à trois doigts qui forment un genre de pince une fois refermés, dont la douce matière les composant est très proche de celle du tissu. Parce que c'est du tissu, tout simplement. A part ça, on peut également noter qu'ils sont pour la plupart collectionneurs d'objets pas forcément intéressants, et qu'ils raffolent des chapeaux. En effet, tous les représentants de cette espèce en portent, et cet objet leur sert à juger en un coup d’œil leur interlocuteur ; Ils aiment faire croire que leur code hiérarchique est très compliqué mais en bref, plus le couvre-chef porté est grand, original et chamarré, plus le Myschiffon est respecté par les siens.
Compétences de prédilection : Escalade, Artisanat (Tissage), Descente en rappel, Connaissances (Chapeaux)
Réputation : Extravagant

Omigari
Extrêmement plat et très léger, l'Omigari est pratiquement dépourvu d'organe interne : il absorbe directement les nutriments, l'oxygène, etc. à travers la fine membrane qui couvre son corps. Il possède toutefois de nombreuses glandes, grâce auxquelles il peut apprendre à produire et secréter des substances aux propriétés diverses (adhérente, irritante, odorante...), compensant les handicaps de sa morphologie. Capables d'entendre les sons (ils sont très sensibles aux vibrations) mais ne pouvant s'exprimer par ce biais, les jeunes Omigaris ont souvent beaucoup de mal à acquérir le statut de citoyen, car il leur faut apprendre à utiliser leurs sécrétions colorées de façon suffisamment précise pour écrire sur leur surface. Bien qu'ils puissent ramper lentement, leur mode de déplacement préféré, et le plus efficace, est de se laisser soulever par une bourrasque ou un courant d'air chaud, puis de se replier de façon aérodynamique pour profiter de leur forte portance.
Compétences de prédilection : Voler, Métamorphose, Sécrétion, Sens aiguisé (Ouïe)
Réputation : Pleurnicheur

Sectise
Les Sectises sont parmi les habitants les plus grands de Petipetonie (3,5 à 4m en moyenne), pourvus de 4 membres locomoteurs et d'une paire de membres supérieurs, préhensiles. Leur silhouette très élancée leur donne une grâce sans pareille et une allure fragile, mais la carapace de chitine qui les recouvre est relativement résistante. Leurs traits sont épurés, extrêmement lisses ; on les distingue les uns des autres grâce à leurs "marques de croissance", qui sont spécifiques à chaque individu. Celles-ci se forment lors de leurs poussées de croissance (généralement au nombre de 3, parfois 4) : la couche de chitine est temporairement fragilisée par une substance produite uniquement dans ces occasions, et se fracture aléatoirement. Le Sectise grandit alors de façon soudaine, puis complète sa carapace qui redevient solidaire, bien qu'elle garde visibles les lignes de fracture. L'ensemble du processus prend une trentaine d'heures, pendant lesquelles il faut être particulièrement prudent et éviter les chocs.
Compétences de prédilection : Armure naturelle, Charmer, Anonymat
Réputation : Austère

Shadok
Oiseau de petite taille (1,70m grand maximum) au plumage uni, généralement jaune-orangé, dont la tête s'est soudée au fil de l'évolution au corps lui-même, éliminant ainsi le point de fragilité que représentait le cou. Ses ailes sont trop courtes pour le soulever, mais ses longues pattes sont puissantes et très endurantes, ce qui en fait un travailleur de choix. Ils ont, pour la plupart, une certaine fascination pour les travaux de pompage, même si certains se tourne vers des carrières aussi diverses que la marine, les sciences ou le chamanisme. Bien que notoirement faibles d'esprit, les Shadoks n'ont aucun mal à obtenir le statut de citoyen, pourvu qu'ils en fassent la demande, car leur langage très simple (quatre syllabes) a depuis longtemps été traduit dans tous les dialectes courants.
Compétences de prédilection : Théorème Shadok, Endurance
Réputation : Simple d'esprit

Tiffanion
De petite taille (généralement moins d'un mètre), mais très agiles sur leurs deux pattes, les Tiffanions ont un système pileux unique en son genre. Commençant à pousser dès leur naissance et jusqu'après leur mort, il a pour eux un rôle social très important, signe à la fois de leur âge et de leur bonne santé. Mais son utilité va bien au-delà, car en tressant leurs poils, ils acquièrent la capacité de les mouvoir à leur guise, pour s'en servir par exemple de membres supérieurs. Ainsi, le tressage des premières nattes, effectué par un autre membre de cette espèce, représente pour le jeune Tiffanion une étape primordiale de sa vie : la possibilité de manipuler son environnement, et ainsi l'accès à l'indépendance. Il pourra alors apprendre l'art complexe d'entrelacement, afin de se créer lui-même de nouveaux membres, des vêtements à la mode, ainsi que les nombreuses poches que les Tiffanions dissimulent généralement dans leur toison.
Compétences de prédilection : Artisanat (Tressage), Grande portée, Cachette secrète
Réputation : Dévergondé

Tortue Neengeat
Cette espèce n'a en réalité de tortue que la carapace, armure d'écaille et de vinyle, récupérée sur les restes d'une véritable Tortue et transmise de génération en génération. D'ailleurs, contrairement à une croyance populaire, ils ne peuvent s'y réfugier entièrement. Toutefois, portée à longueur de temps dès le plus jeune âge et souvent assez lourde, elle fait d'eux des athlètes accomplis. Pour le reste, ils sont un genre de primate classique, au pelage vert pomme et dépourvu de queue. Les Neengeats ne quittent leur carapace que durant l'enfance, lorsqu'elle devient trop petite et qu'ils doivent en changer (environ tous les deux ans). Leur vie sexuelle est d'ailleurs sujet à débat, puisque personne ne sait avec certitude s'ils retirent leur cuirasse dans l'intimité, ne serait-ce que pour un but de reproduction ; eux-mêmes restent on ne peut plus discrets sur le sujet. Mais cela est bien plus qu'un rempart préservant leur pudeur : héritage inestimable, ne pas en porter est signe de désaveux de la part de la famille et une honte sans égale. On commence pourtant à voir de plus en plus de jeunes refusant de porter la carapace, par choix personnel ; ce qui ne fait pas grande différence, puisque ce comportement anticonformiste pousse immanquablement leurs proches à les renier.
Compétences de prédilection : Armure naturelle, Endurance, Arts martiaux
Réputation : Conservateur

Zelf
Humanoïdes aux traits fins et aux oreilles pointues, les Zelfs sont des habitants typiques des hautes montagnes du Nord. Minces et très agiles, ils progressent avec aisance dans les crevasses escarpées et les grottes exiguës qu'ils occupent. Leur peau délicate d'un blanc laiteux et leur accoutumance rapide à l'obscurité sont des adaptations évidentes à la vie souterraine. Universellement reconnus pour leur grande beauté, qu'on attribue souvent à l'air pur de la montagne et la qualité des eaux de source, ils sont fascinés par la pierre, sous toutes ses formes : les métaux dont ils font de magnifiques miroirs, les pierres précieuses qu'ils incrustent dans leurs parures, les pierres ponces, saponines et autres roches usuelles leurs fournissant les soins du corps quotidiens. Il est coutume de comparer leurs visages ciselés à la facture somptueuse de leurs villes troglodytes et de leurs objets d'artisanat. Ils sont bien sûr les premiers exploitants de minéraux aurifères, ce qui leur vaut une réputation de cupidité pas toujours méritée. Ce sont également de très bons archers, qualité nécessaire pour chasser le gibier farouche de montagne depuis les hauteurs rocailleuses. Les origines de leur tendresse sans borne pour les Eunins sont aussi mystérieuses qu'ancestrales.
Compétences de prédilection : Vision nocturne, Artisanat (Orfèvrerie, Forge), Connaissances (Géologie), Charmer
Réputation : Cupide


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MessageSujet: Re: Bestiaire   Bestiaire EmptySam 26 Mai - 20:10

Espèces non-civilisées


Coucou horloger
Le nom du Coucou horloger est moins métaphorique qu'on ne pourrait le croire : en guise de nid, il fabrique effectivement un véritable mécanisme d'horlogerie, qu'il creuse et assemble directement dans une branche principale. Par conséquent, cet oiseau par ailleurs plutôt banal est doté d'un bec très pointu et résistant aux chocs, qu'il manie avec une rare habileté. Défendant son territoire avec un zèle farouche, le Coucou sort de son nid toutes les heures afin d'inspecter les environs. Gare à ceux qui s'approcheraient un peu trop près de son arbre.

Eméthyne
En bref, les Eméthynes sont des sortes de méduses volantes. Elles parviennent à flotter à une dizaine de mètres du sol grâce au méthane qu'elles produisent et capturent sous leur corps en cloche. Un jeu de valves complexe leur permet de libérer ce gaz pour maîtriser avec une grande précision leur altitude et leur sens de déplacement. Elle sont assez lentes, mais se retrouver à leur contact peut se révéler fatal, leurs filaments étant hautement toxiques. Les Eméthynes chassent en troupeau et de nuit, afin d'empoisonner leurs proies dans leur sommeil, parfois sans même que celles-ci n'aient le temps de se réveiller.

Escar-mouche
La forme adulte de cet insecte n'a rien de bien différent d'une mouche commune. Si ce n'est bien sûr la taille de la femelle, qui atteint facilement le mètre de large ; une caractéristique particulièrement pénible lorsqu'on la retrouve coincée du mauvais côté de la vitre, incapable qu'elle est, comme ses homologues de taille plus modeste, de retrouver d'elle-même la sortie. Par chance, elle ne survit pas plus de 48h (le temps de se reproduire) : c'est sous son stade larvaire que l'Escar-mouche passe l'essentiel de sa vie, soit une huitaine d'années en moyenne. L'asticot sécrète une substance saturée en cancrelium, qui précipite lors de l'évaporation, dont il se sert pour former une coquille enroulée en colimaçon. En plus de lui fournir un abri contre les préateurs et les aléats climatiques, il l'utilise comme cocon lors de sa mue. Mais le cancrelium confère surtout à sa salive des propriétés physiques supra-dérapante. Elle est si glissante, qu'elle génère en réalité des anti-frottements, accélérant l'asticot à mesure qu'il avance, au lieu de le ralentir. Limité uniquement par sa capacité de production de bave, il peut ainsi atteindre des pointes de vitesse impressionnantes (jusqu'à 50 ou 60km/h). Les charges d'Escar-mouche sont répertoriées dans certaines contrées de Petipetonie comme une des principales causes de décès.

Flamme Kuche
La Flamme Kuche est une sorte de libellule dont l'envergure dépasse les 2m. Son nom vient du fait qu'elle sécrète un liquide inflammable à température ambiante, la kuchine, par un orifice situé au bout de sa queue. Pour éviter d'être elle-même brûlée, son hémolymphe fonctionne comme un puissant liquide refroidissant, maintenant une température corporelle entre -5 et 3°C. Toutefois, la projection de ce liquide lui sert davantage à cuire sa nourriture qu'à effrayer de potentiels prédateurs : s'ils ont l'audace de la blesser et que la poche à kuchine se retrouve à l'air libre, une violente explosion se produit. Même si la Flamme Kuche n'y survit pas, cette particularité s'est révélée très dissuasive. La kuchine, conservée à basse température, entre dans la composition des chaussettes élémentaires de feu.

Gayrande
Ce grand quadrupède herbivore (jusqu'à 2m au garrot, pour les plus beaux spécimens) fascine les biologistes de Petipetonie par son tube digestif extraordinaire. Celui-ci est en effet partiellement circulaire, lui permettant de digérer presque intégralement l'herbe qu'il broute, en la gardant en circuit fermé pendant plusieurs jours d'affilée. Sa flore intestinale est très mal connue, malgré les nombreuses dissections effectuées jusqu'à aujourd'hui, mais intéresse grandement les chimistes pour ses propriétés dissolvantes hors du commun. Élevé pour sa chaire ou comme animal de traie, ses rares déjections ont également une très grande valeur (malgré leur odeur insupportable qui complique fortement la récolte et le stockage) car elles entrent dans la composition des remèdes à la dédigestite. Généralement pacifique, cet imposant animal peut cependant se révéler redoutable lorsqu'il fonce tête baissée, le crâne recouvert d'un épais casque osseux.

Gornal
Les Gornaux sont des mollusques terrestres à coquille pseudo-conique, dont la chair très goûteuse est appréciée de tous les fins gourmets. Cette espèces ancestrale a pourtant survécu au Ier Age, grâce à son instinct communautaire, qui pousse les individus les plus âgés ou moins bien portants à s'éloigner davantage du groupe, afin de jouer le rôle d'éclaireurs. S'ils détectent un danger, les moulures de leur coquille amplifient leurs cris de détresse et les convertissent en infrasons, indétectables par la plupart des prédateurs. Se propageant dans l'air puis captés par les coquilles de leurs camarades, ces infrasons subissent la conversion inverse, retransmettant ainsi les tonalités de départ, signal d'alerte. Les chasseurs de Gornaux connaissent depuis longtemps ce phénomène et ont souvent tenté de l'employer à des fins de pistage ou d'appât, mais l'impossibilité de suivre la direction d'origine du message et la complexité des nuances sonores utilisées par cet animal rendent la tâche peu aisée. En revanche, c'est lors d'une initiation à ce loisir que les deux émissaires en chef du royaume, René Faunsélulerre et Guillaume Tell  (à qui l'on doit déjà l'invention du fort-fey), eurent l'idée géniale du bi-gornaux. Ce procédé désigne la communication à distance entre deux individus, chacun pourvu d'un Gornal. Tell et Faunsélulerre découvrirent en effet qu'en prononçant des paroles dans une coquille vide, elles pouvaient être entendues distinctement jusqu'à une centaine de mètre, en collant une seconde coquille à son oreille. Le système reste néanmoins assez peu usité de nos jours, principalement en raison de la rareté des coquilles de Gornal.

Groumpf
Humanoïde bleu d'une quinzaine de centimètre, dont le large crane se prolonge par une excroissance osseuse d'un blanc très pâle, arrondie à son extrémité. Essentiellement végétarien (bien qu'il apprécie un œuf lorsque l'occasion se présente), il creuse son nid dans des champignons hallucinogènes et fume fréquemment de la Salsimilaire, un puissant psychotrope. D'instinct grégaire, cet animal inoffensif lorsqu'il est seul devient une véritable plaie dès que plusieurs individus se regroupent. Ils sont connus pour être plutôt intelligents, mais terriblement sournois, voire même sadiques. Leur langage a vraisemblablement des origines communes avec le Petipeton, si ce n'est que près de la moitié de leur vocabulaire consiste en divers nuances de grognements gutturaux que le citoyen moyen ne saurait distinguer, et qui ont inspiré leur nom. Les colonies de Groumpf se composent d'une femelle et d'une centaine de mâles, chacun ayant un rôle clairement défini au sein de la communauté. On suppose que lorsque la femelle meurt, le mâle dominant (reconnaissable par sa corne souvent rougie par ses nombreux combats) change de sexe et prend sa place.

Hachause
L'Hachause est un petit animal d'une envergure de 10 à 20cm, dont les cinq pattes ongulées et le corps légèrement plat font parfois penser à une main de primate, qui aurait été sectionnée à la base du poignet. Cette ressemblance lui fournit un camouflage idéal, au fond des poches de pantalon ou de veste. Il existe deux variétés, dextra et sinistra selon l'orientation de leur membre opposable, dont on cru longtemps qu'il s'agissait d'un dimorphisme sexuel. En réalité, les Hachauses sont hermaphrodites, leur mode de reproduction particulier étant surnommé "copulation en poignée de main".

Hesmess
Ce petit insecte ailé bleu ciel est apprivoisé depuis plusieurs siècles. On tire parti de sa grande fidélité pour s'envoyer de courts messages à distance. En effet, le mâle Hesmess, après avoir côtoyé une femelle pour la première fois, ne pense plus qu'à copuler avec. S'il en est séparé, il n'aura de cesse que de la rejoindre le plus vite possible, en repérant sa signature hormonale à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde. Les Hesmess sont généralement vendus sous forme de fort-fey, colonie comprenant une femelle et un certain nombre de mâles, liés à la femelle du fort-fey destinataire. Les femelles sont conservées dans une petite cage à barreaux permettant la diffusion de leurs phéromones ; elles vivent environ un an sous leur forme adulte. Les mâles vivent moins longtemps (environ un mois), puisant seulement dans les réserves accumulées pendant leur phase larvaire ; on les conserve dans une boîte hermétique avec un léger somnifère, afin de faciliter la fixation du message avant de le libérer. On conseille usuellement de ne pas dépasser 300 lettres dans le message, pour s'assurer qu'ils pourront les soulever sans trop de difficulté.

Humain
Les Humains sont des mammifères bipèdes pratiquement dépourvus de poil. Malgré le gros volume de leur encéphale, par rapport à leur corps, ils sont connus pour leurs faibles capacités cognitives. Leurs modes de communication très primitifs ne leur permettent pas de transmettre leurs expériences à leurs pairs, les jeunes sont donc relativement livrés à eux-mêmes. Néanmoins, leur nature farouche et leur taux de reproduction élevé ont permis à l'espèce de perdurer.

Jeans (prononcer "djinnz")
Esprits élémentaires dont le corps est généralement décrit comme ressemblant plus ou moins à un pantalon, ils seraient selon la croyance populaire d'anciens dieux mineurs ayant perdu l'essentiel de leurs pouvoirs. Vaguement conscients d'avoir été autrefois importants, ils ont tendance à semer la destruction autour d'eux dans une tentative désespérée d'attirer l'attention. Il est très dur de les conjurer : il faut pour cela trouver et détruire leur "cœur", un artefact auquel se rattache l'esprit pour maintenir une forme consistante, et dont il ne peut s'éloigner. Il s'agirait, d'après la rumeur, du dernier objet de culte loué par leurs fidèles. L'enveloppe "charnelle" du Jeans est insensible aux impacts physiques, mais on peut théoriquement l'affaiblir via d'autres éléments que le sien ; les contes populaires font état de Jeans maintenus en respect par de courageux aventuriers, grâce à des torches enflammées, des seaux d'eau ou des poignées de sable.

Kyaa à dents de sabre
De loin, il ressemble à une boule de poils - ce qu'il est même de prêt - d'une dizaine de centimètres de diamètre, montée sur deux petites pattes que l'on voit à peine quand il ne se déplace pas. Sa couleur varie en fonction de son humeur mais surtout de son environnement : le caractère de la petite bête fait qu'elle ne supporte pas qu'on ne la remarque pas - sauf quand elle veut sournoisement s'en prendre aux mollets de quelqu'un qui vient d'ennuyer sa famille. De près, quand le Kyaa sourit, on ne peut que remarquer deux énormes dents légèrement incurvées qui sortent instantanément de sa bouche et qui semblent curieusement ne pas pouvoir y rentrer.

Limmong
Si l'on en croit les écrits théologiens du début du Troisième Âge, les Limmongs auraient servi de cobayes aux dieux au cours de leurs tentatives de gestion de la démographie. Ces rongeurs se virent imposer un instinct cruel, qui après quelques années d'existence les poussaient inexorablement à mettre volontairement fin à leurs jours. Cette solution fut un échec total, puisqu'ils compensèrent leur faible espérance de vie par une sexualité débordante, maintenant leur nombre en constante augmentation. Les dieux laissèrent là leur expérience et entreprirent la mise au point de la God Ass. Mais les Limmongs développèrent avec le temps un sentiment d'injustice immodéré et, incapables de se libérer de leur malédiction, décidèrent de se venger sur le reste de la création. Dès lors, ils ne vécurent plus que dans l'espoir d'emporter un autre animal avec eux dans la tombe, lorsque leurs pulsions suicidaires se déclencheraient. Assez mal équipés pour jouer les meurtriers, ils commencèrent à concevoir des explosifs redoutables, qu'ils utilisent pour mettre fin à leurs jours et à ceux des autres.

Mousticastor
Caractérisé par ses incisives hypertrophiées, ses quatre membres locomoteurs, sa paire d'ailes embryonnaires et sa queue aplatie, cet animal de 1,2 à 1,4m est un redoutable prédateur, qui se nourrit exclusivement de sang. Lors de sa morsure, il injecte une hormone provoquant l'hyperhémie (surproduction de sang), lui permettant de se satisfaire de la même proie pendant parfois plusieurs mois d'affilée. En effet, à moins de se sentir menacé, il la laisse généralement suffisamment en forme pour qu'elle continue à survivre quelques temps, la suivant de loin et l'attaquant de nouveau chaque fois que la faim se fait sentir.

Moustimace
Le Moustimace est un genre de moustique au corps de limace mesurant 10-15cm qui a la particularité de sécréter en permanence une substance à la propriété désinfectante s'il est bien nourri. Bien que son action antiseptique ne soit plus à prouver, la substance est si acide qu'elle ne doit surtout pas être appliquée en l'état sur une plaie sous peine de brûlures cutanées immédiates. La matière ainsi obtenue ne peut donc être utilisée tel quelle sauf pour désinfecter meubles et tissus, et entre également dans la composition des fameuses lotions désinfectante si on la « coupe » avec d'autres produits afin d'éviter les effets secondaires indésirables.

Mouton
Le Mouton est un invertébré de forme oblongue, pouvant atteindre jusqu'à 40cm de long une fois adulte, avec un diamètre généralement égal au quart de la taille. Très agile malgré son manque de pattes, ses muscles sont les seuls organes internes ne s'étant pas atrophiés au profit de son tube digestif ; en particulier les muscles de sa mâchoire qui, avec ses terribles crocs chitineux, disposés sur trois rangées et enduit d'un puissant venin, en font une machine à tuer fort efficace. Totalement aveugle, il se repère à l'odeur grâce à ses papilles gustatives très sensibles, et son appétit glouton le dirige vers tout qui lui semble un tant soit peu digestible. L'haleine produite par les sucs gastriques de cet animal a la propriété remarquable, une fois distillée et filée, de fournir un protection infaillible contre la God Ass. Aussi, on ne trouve plus désormais en Royaume Petipeton de troupeau de Moutons encore sauvages, tous ont été capturés et maintenus en élevage pour récolter la précieuse substance.

Ombie
Les Ombies ne sont pas une espèce à proprement parler, ce qui explique l'incroyable diversité de leurs formes. Il s'agit en réalité du résultat du parasitisme d'un corps défunt par le champignon Fungus morvivus. Celui-ci, présent sur le corps avant son décès sous la forme de spore, germe au contact de la chair en putréfaction et produit des filaments s'infiltrant dans les nerfs pour actionner les muscles. On a longtemps cru que leur comportement agressif provenait d'une nécessité de nourrir leur hôte, afin de ralentir sa décomposition. En réalité, ce parasite n'a aucun effet sur la conservation du cadavre et ne peut faire fonctionner ses organes vitaux. Il s'agirait simplement pour le champignon d'un moyen de perpétuer l'espèce, en déposant des spores sur de nouveaux corps et en réduisant par la même occasion leur espérance de vie. Il est donc conseillé de se soumettre à une décontamination après avoir été en contact avec une Ombie, pour des raisons évidentes d'hygiène et par respect pour les entreprises de pompes funèbres.

Pégache
La Pégache est le seul bovin ailé connu à ce jour - "Et heureusement !", ajouteraient certains. Appréciée pour sa chair tendre, son lait nourrissant et son vol gracieux, elle repère depuis le ciel les prés d'herbe fraîche, puis les survole en décrivant de larges cercles avant de fondre à toute vitesse pour les brouter sans ménagement. La migration des troupeaux, qui en été remontent vers le Nord jusqu'aux pâturages des Pics Hachieths, est un spectacle à la fois admiré et craint, rapport au "leste" qu'elles libèrent sur leur passage pour alléger leur vol.

Pikachu
Ce rongeur de couleur jaune possède un pelage très particulier, capable d'accumuler l'électricité statique. Ainsi, lorsqu'il attrape une proie, celle-ci reçoit un léger choc à son contact, ce qui peut la sonner pendant quelques instant. Vivant en communauté, les Pikachus se rechargent en se frottant les uns aux autres, ce qui leur vaut la réputation d'être très câlins. D'aucun prétendent comprendre leur langage et affirment qu'il est suffisamment évolué pour leur mériter le statut de "civilisé" ; il est vrai que leur ubiquité en Petipetonie pourrait peut-être leur assurer une représentativité au sein de la  Commission d'Attribution des Avis de Citoyenneté. Les poils de Pikachu entrent dans la composition des chaussettes élémentaires d'électricité.

Poule
Certain la décrivent comme un monstre sanguinaire cachant son infamie sous les traits innocents d'un oiseau maladroit, d'autres affirment qu'il ne s'agit que d'un mythe inventé par des assassins pour masquer leurs crimes, ou encore le fléau envoyé par les dieux pour punir ceux qui les déçoivent. Personne ne voudrait chercher à connaître la vérité : les rares qui y ont assisté et en on réchappé sont devenus complètement fous, ne pouvant s'empêcher de trembler de tout leur être en ressassant des images de massacre et de dévastation.

Ptérodactylo
Ce reptile ailé au museau allongé, d'une envergure de 2m environ, est très difficile à approché et pourtant fréquemment apprivoisé. Après un dressage approprié de quelques mois, il apprend avec une facilité déconcertante à associer à un langage parlé sa transcription écrite. Il est cependant incapable d'en comprendre le sens, ce qui le place souvent au cœur des débats sur la définition de la citoyenneté petipetone : certes, il maîtrise un (et même souvent plusieurs) langage compréhensible par la majorité de ses pairs, mais ne saurait l'utiliser pour exprimer ses propres pensées. On l'emploie souvent pour retranscrire un discours à l'écrit, la rapidité et la qualité de sa graphie étant très appréciée des riches Petipetons pressés (ou illettrés). Il est néanmoins conseillé de relire attentivement chaque message, car la méthode courante d'apprentissage, appelée Téneuffe, n'inclue pas forcément les termes d'argot ou les néologismes récents.

Python rocheux
Ce serpent, dont la taille varie largement selon l'acidité des roches disponibles, est constitué à 90% de silice. Il est particulièrement friand de métal, bien que certains alliages puissent le rendre malade. Il se désintéresse généralement des autres formes de vie, mais on a parfois vu des marchands de casseroles se faire engloutir avec toute leur marchandise, puis recracher comme un vulgaire déchet. Et même si les sucs digestifs du Python n'attaquent pas les chaires, on ne peut pas en dire autant de sa mâchoire en diamant. Cet animal est très difficile à blesser, mais lorsque les couches supérieures de sa peau sont entamées, les parties plus fragiles sous-jacentes le rendent vulnérable. L'épiderme de Python rocheux, réduit en poudre, entre dans la composition des chaussettes élémentaires de terre.

Sole pleureuse
Ce poisson plat tient son nom de son mode de chasse pour le moins original. Ses glandes lacrymales
hypertrophiées, qui lui donnent une tête bouffie, lui permettent de projeter un filet d'eau sous pression suffisamment puissant pour déséquilibrer voire assommer des proies terrestres ou volantes. Avec une précision sans pareille, elle tente ainsi de les faire tomber dans l'eau pour les dévorer.

Vermine des bois
Ce petit invertébré noir est un exemple frappant d'intelligence collective. Les Vermines vivent en colonies de plusieurs centaines d'individus, sous la forme d'une entité vaguement sphérique, comportant un nombre de membres dépendant des besoins du moment. Ils donnent ainsi l'illusion de n'être qu'un seul individu, pour le moins impressionnant, ce qui dissuadent souvent quiconque d'approcher. Néanmoins, en cas d'agression, les Vermines se séparent petit à petit pour faire crouler leur adversaire sous le nombre.

Veuve épineuse
La Veuve est une véritable énigme, sa découverte a remis en cause la distinction usuelle entre les règnes animal et végétal. En effet, son allure de ronce, ses membranes photosynthétiques, et surtout la structure même de ses cellules tendraient à la classer parmi les plantes, mais elle possède par ailleurs des organes étonnamment semblables à ceux des vertébrés : œil, système digestif et appareil reproducteur. Ce dernier est d'ailleurs d'autant plus surprenant qu'à l'heure actuelle, n'ont été observées que des femelles (d'où leur nom), se reproduisant par bouture.

Wkt (prononcer "ouakeuteu")
Le Wkt est un animal aquatique nocturne à l'apparence de poisson, dont les écailles sont tellement hydrophiles qu'il peut survivre en milieu aérien, en conservant toujours une épaisse couche d'eau autour de son corps. Par des mécanismes physiques mal connus, cela lui permet même de nager dans cette bulle liquide, et il peut ainsi atteindre des pointes de vitesse d'une douzaine de km/h. Bien qu'apparemment inoffensif, il est réputé pour noyer ses proies en collant sa bouche en ventouse sur leurs orifices respiratoires. Les écailles de Wkt entrent dans la composition des chaussettes élémentaire d'eau.


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MessageSujet: Re: Bestiaire   Bestiaire EmptyVen 4 Jan - 10:13

Mise à jour du 04/01 :
Ajout d'espèces civilisées : Dragon, Mogouaille ; et non civilisées : Escar-mouche, Jeans.

J'ai rajouté dans les règles le prodige "Affinité élémentaire", pour ceux qui voudraient jouer les apprentis sorciers Clin d'oeil
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MessageSujet: Re: Bestiaire   Bestiaire EmptyDim 3 Fév - 16:19

Mise à jour du 03/02 :
Espèces civilisées : Eunin, Gobe-lin, Zelf
Espèces non-civilisées : Groumpf, Limmong, Ombie, Pégache, Ptérodactylo
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